Qui a fondé la ville d’Oran en Algérie ?
Oran (en arabe : وهران, Wahrān ; en berbère ⵡⴰⵀⵔⴰⵏ), surnommée « la radieuse » (en arabe : الباهية, el-Bāhia, en berbère : ⵜⴰⴼⴰⵡⵜ, Tafawt) et « la Joyeuse », est la deuxième plus grande ville d’Algérie et une des plus importantes villes du Maghreb. C'est une ville portuaire de la mer Méditerranée, située dans le nord-ouest de l'Algérie, à 432 km de la capitale Alger, en bordure du golfe d'Oran.
Fondée en 902 par les Andalous, Oran connaît une succession de dynasties arabo-berbères. Occupée par les Espagnols en 1509, elle est reconquise en 1792 par le bey Mohamed el-Kebir, après un premier intermède (entre 1708 et 1730) et devient le siège du beylik de l'Ouest. Pendant la colonisation française, elle connaît un développement rapide, et devient la deuxième ville d'Algérie. Après l'indépendance, elle demeure la capitale économique de l'Ouest du pays et le principal centre financier, commercial et industriel.
En 2008, la commune comptait 609 940 habitants.
Oran est un lieu de rencontre des cultures, qui conduit à l'effacement des origines. Il y a eu de la place dans cette ville pour toutes les professions de foi, et sans doute l'esprit de tolérance oranais vient-il des épreuves que la ville a endurées à travers les âges. Le dialogue des civilisations s'y est affirmé malgré les drames d'une histoire mouvementée.
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