L’hybristophilie se définit par l’attirance d’une femme par un homme reconnu coupable de crimes atroces. Concrètement l’hybristophile va chercher à entrer en communication avec le prisonnier pour entamer une relation.

Pas forcément pathologique mais toujours significatif d’un grande détresse personnelle et d’une profonde solitude, cette paraphilie est loin d’être un comportement isolé. Selon les spécialistes, trois catégories de femmes peuvent être identifiées :

- la femme qui croit au pardon et à la rédemption. Ce schéma relationnel est connu sous le nom de "syndrome de l’infirmière". Grâce à sa patience et son dévouement, ces femmes sont persuadées de remettre le prisonnier dans le droit chemin.

- la femme qui souffre de grande solitude affective. Elle va se sentir rassurée par l’absence de liberté du prisonnier, ce qui crée une barrière entre eux. Elle possède ainsi le sentiment de contrôle sur le criminel.

- la femme avec un trouble pathologique et qui va chercher à attirer l’attention sur elle en se rapprochant du criminel.

Derrière les barreaux, les tueurs en série reçoivent des centaines de lettres écrites par des « killer groupies ». Avec 20 000 courriers par an, Charles Manson est longtemps resté le plus courtisé.

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