Stéphane Bern raconte que New York doit son surnom de "Big Apple" (la "grosse pomme") à un célèbre journaliste sportif américain des années 20. John J. Fitz Gerald couvrait pour le New York Morning Telegraph les courses hippiques, très populaires à l'époque. Il a utilisé l’expression après avoir entendu deux jeunes garçons d’écurie utiliser le terme "apple" pour évoquer les récompenses offertes aux vainqueurs des plus grandes courses. Fitz Gerald se mit donc à appeler sa rubrique "Around the Big Apple".

Deux autres hypothèses se disputent la paternité de la "grosse pomme", qui n'ont rien à avoir avec le milieu sportif. Dans la musique, les joueurs de jazz se sont appropriés l'expression "Big Apple" pour signifier la boule d'angoisse qui étreignait certains musiciens avant de monter sur scène. Mais le tout premier sens de "Big Apple" remonterait au XIXème siècle, quand une aristocrate new-yorkaise, connue sous le nom d'Éve, décide d'ouvrir une maison close destinée aux jeunes hommes de bonne famille. Elle appelait ses clients "mes irrésistibles pommes".

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