Plus le vin est « lourd » ou visqueux, du fait d'un taux d'alcool élevé ou d'une forte proportion de sucre naturel, plus nombreuses sont ces « larmes » et plus de temps elles prennent pour se former.

Largement fonction de la propreté du verre, elles ne fournissent pas d'indications très sûres quant à la densité ou à la viscosité d'un vin. En effet,

des traces grasses sur le verre modifient sensiblement les interfaces liquide-liquide aussi bien avec l'alcool qu'avec l'eau mais de façon très différente (ces traces huileuses sont fortement hydrophobes et favorisent la formation de l'anneau d'eau, mais elles interagissent fortement avec l'alcool, dans ce cas les larmes font davantage intervenir les différences de tension superficielle entre l'eau et la pellicule liquide grasse où se dissout facilement l'alcool au lieu de s'évaporer dans l'air et l'effet des larmes est beaucoup plus persistant) ;

la présence de poussières sur le verre (notamment les fibres microscopiques laissées par l'essuyage par un torchon), ou les irrégularités de surface du verre (telles que les microrayures invisibles à l'œil nu mais qui donnent la brillance du verre et qui favorisent également l'accrochage des fibres) ont tendance à favoriser également l'évaporation et la formation de bulles gazeuses d'alcool au contact du solide (effet très visible dans la formation des fines bulles de champagne dans une flute bien essuyée, mais qui se retrouve aussi dans la façon dont se forme les jambage.

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