Le freeganisme provient de la contraction des termes “free” ( gratuit) et “véganisme”. Bien plus qu’un régime alimentaire, il s’agit avant tout d’un choix social et engagé, celui de lutter contre le gaspillage alimentaire, en prônant la solidarité et l’entraide. Selon des chiffres révélés par le Parlement Européen, près d’un tiers des aliments destinés à la consommation dans le monde est chaque année perdu ou gaspillé.

Au Royaume-Uni, des statistiques indiquent que chaque année 1 600 millions de pommes, 1 030 millions de tomates, 2 570 millions de tranches de pain et 484 millions de yaourts sont jetés par les consommateurs.

Les freegans ont dès lors pour optique d’agir concrètement contre ce gâchis, en collectant les invendus et en récupérant les excédents jetés mais parfaitement consommables. L’idée ? Pratiquer ce que l’on nomme aussi le glanage alimentaire ou encore gratuivorisme, et éviter que des denrées alimentaires ne finissent à la poubelle.

Mais leur objectif profond est tout simplement de prôner la récup’ à but social et durable, via des initiatives à petite et grande échelle.

Sans aller forcément jusqu’à chercher les produits gaspillés dans les poubelles des grandes enseignes, chacun peut adopter le freeganisme à son échelle. En ne jetant pas un fruit ou un légume présentant un coup ou une marque, en se dirigeant vers les magasins de vrac ou les petites surfaces proposant des paniers d’invendus, tout aussi bons, juste esthétiquement imparfaits.

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