Qu'est-ce que le dilemme du hérisson ?
Schopenhauer a comparé le rapport des Hommes entre eux à celui du hérisson.
L’hiver venu, l’hérisson est face à un terrible dilemme. Deux choix s’offre à lui : rester seul, le conduisant à une mort certaine ou se regrouper et se coller à ses congénères au risque de souffrir des piquants de ceux qui sont à ses cotés. Ainsi, notre société nous offre le même dilemme souffrir seul sans risquer la déception, la trahison, le mensonge ou se chauffer à plusieurs ce qui entraîne l’acceptation de l’autre, l’engagement de s’ouvrir à lui et parfois plus noble, le sacrifice.
Après Schopenhauer, Freud a repris cette notion, suggérant que malgré toute la bonne volonté de l’Homme, l’intimité ne peut exister sans dégât mutuel important.
Le hérisson apprend à être modéré dans son rapport à autrui par considération pour l’autre mais aussi et avant tout par considération pour lui-même. Le rapport passionné ne permet pas de garder ses distances et inexorablement peut «piquer» plus ou moins fortement.
C’est un choix.
Celui de l’intensité. Mais la souffrance n’est parfois pas nécessaire, ni obligatoire.
Comme pour le hérisson, il s’agit pour l’Homme de trouver une distance de sécurité, qui permet d’accueillir l’autre, mais en même temps de rester lui- même.
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