Au milieu des années 90, une musique techno minimale scandée en argot de Luanda envahit les discothèques de la capitale angolaise. Le chorégraphe Tony Amado, chargé de créer les mouvements qui vont avec, s'inspire des pas saccadés et des roulements de postérieur de Kickboxer, ainsi que d'un rituel de la région de Malanje. Reste à lui trouver un nom : ce sera kuduro, à savoir «cul dur».

Le Kuduro, genre de musique originaire de l'Angola et réinventé au Portugal, a gagné en popularité internationale. D'un point de vue musical, c'est un mélange de Break dance, de semba (danse Angolaise) mais aussi un mélange entre l'electro et les instruments africains.

Le Kuduro peut se danser en ligne avec une chorégraphie similaire au madison. En 2008, le Français Frédéric Galliano a publié une série de remixes de kuduro et organisé une soirée au Bataclan, à Paris. Mais le triomphe mondial arrive singulièrement avec un DJ bordelais, d'origine portugaise : Lucenzo. Son «Dança Kuduro» s'impose peu après sur les dancefloors européens, avant d'être repéré par la star portoricaine du reggaeton, Don Omar.

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