Le raï est un genre musical algérien, né dans sa forme traditionnelle, au début du xxe siècle dans la région de l'Oranie (Oran, Sidi-bel-Abbès et Aïn Témouchent).

Cette musique s'est alors modernisée dans les années 1970, puis internationalisée depuis les années 1990.

Dans les années 1930, on chante l'oranais. Cette musique se mélange aux autres influences musicales arabes, mais aussi espagnoles, françaises et latino-américaines. Les instruments traditionnels du raï s’accommodent de la guitare électrique ou de la trompette et du saxophone.

Au début des années 1980, les synthétiseurs et les boîtes à rythmes font leur apparition, le raï s’imprègne des styles rock, pop, funk, reggae et disco.

C'est seulement à partir du milieu des années 1980 que le raï est véritablement catapulté au rang de musique nationale avec l'arrivée de nouveaux chanteurs, les Chebs (« jeune », féminin cheba). Cette nouvelle musique mélange instruments traditionnels, synthétiseurs, batterie électronique et basse, remettant au goût du jour de vieilles mélodies. Le premier Festival raï a lieu à Oran en 1985. Face à l’engouement des jeunes algériens, le gouvernement reconnait officiellement le raï.

Le centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques algérien annonce 29 août 2016 avoir déposé un dossier de candidature à l’Unesco pour classer le « Raï, chant populaire algérien » à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

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