D'où vient le mot bougie ?
En Occident, à partir du Moyen Âge la chandelle rivalise avec la lampe à huile.
La chandelle, seulement constituée d'une mèche entourée de suif de bœuf ou de mouton, est plus pratique sans être excessivement chère. Mais le suif coule et blesse les doigts, la flamme demeure jaune et fumeuse, il faut toujours entretenir la mèche qui finit par charbonner.
Le mot « bougie » n'est apparu dans la langue française qu'au xive siècle, tiré du mot kabyle Bgayet, nom d'une ville maritime d'Algérie (appelée Bougie ou Béjaia).
Elle fournissait une grande quantité de cire utilisée à la place du suif dans les chandelles, qualifiées alors de "bougies" : sur le plan terminologique cette appellation est réservée à un instrument fait exclusivement de cire d'abeille.
Le mot « chandelle » est donc réservé aux instruments faits de suif.
Le cierge de cire conserve les avantages de la chandelle et en élimine les défauts. Mais son prix (sous Louis XIV le coût d'une bougie équivalait au salaire journalier d'un ouvrier spécialisé) en limite la diffusion aux plus hautes sphères de la société et notamment à la Royauté.
La bougie comme telle fut développée au milieu du xixe siècle et se distingue de la chandelle par sa matière première et par l'utilisation de mèches de coton tressé. Le tressage permet à la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La misérable chandelle commence alors à disparaître.
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