James Ephraim Lovelock, né le 26 juillet 1919 à Letchworth Garden City en Angleterre et mort le 26 juillet 2022 à Abbotsbury, est un penseur, scientifique et environnementaliste indépendant britannique. Il est spécialiste des sciences de l'atmosphère.

James Lovelock étudie la chimie à l'Université de Manchester avant d'entrer au Conseil de Recherche Médicale de Londres. Dans les années 1960, Lovelock était sous contrat avec la NASA et travaillait à mettre au point des instruments pour l'équipe chargée d'explorer les planètes, par des sondes. Il proposa alors l'analyse de l'atmosphère de Mars et soutint assez vite que s'il y avait une vie sur Mars, « il lui faudrait utiliser l'atmosphère pour y puiser des matières premières et évacuer ses déchets ; cela aboutirait à en modifier la composition ». Dès lors, il estima que Mars n'a pu abriter la vie.

En 1986, à Seattle, Lovelock et ses collègues découvrent que la formation des nuages et, par voie de conséquence, le climat, dépendent du sulfure de diméthyle engendré par les algues de l'océan. C'est dans son article de 1972 que James Lovelock expose sa théorie scientifique selon laquelle la composition de l'atmosphère terrestre est régulée par les êtres vivants, notamment les bactéries.

Ouvrages traduits en langue française :

- La Terre est un être vivant, l'hypothèse Gaïa ;

- Gaïa. Une médecine pour la planète.

Plus d'info : fr.wikipedia.org