André Aliker, né le 10 février 1894 dans le quartier Roches-Carrées sur la commune du Lamentin en Martinique, France et retrouvé mort ligoté le 12 janvier 1934 à Case-Pilote, est un militant communiste martiniquais. La mort d'Aliker est un détonateur pour le mouvement ouvrier en Martinique.

André Aliker est né dans une famille d’ouvriers agricoles. Durant la Première Guerre mondiale, il se porte volontaire.

De retour au pays en 1918, il travaille dans une épicerie à Fort-de-France, rue Blénac, puis s’installe ensuite à son compte dans le commerce de gros et demi-gros.

Militant, il est membre du groupe communiste Jean Jaurès et animateur du syndicat des employés de commerce. Parallèlement, il se passionne pour le journalisme, y voyant un moyen de dénoncer la situation sociale des ouvriers agricoles. Il est rédacteur en chef, correcteur et diffuseur du journal Justice, l’organe de presse du Parti communiste en Martinique.

Un jour de 1933, il apprend qu’Eugène Aubéry, l’une des figures les plus puissantes de l’île, est au cœur d’un vaste scandale financier. Il dévoile alors l'affaire dans le journal. Le gendre Aubéry se rend chez Aliker pour tenter de le corrompre ; ce dernier raconte l'anecdote dans son journal. Le 12 janvier 1934, son corps ligoté est rejeté par la mer : André est retrouvé mort sur la plage de Fond-Bourlet, sur la commune de Case-Pilote

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