La médecine galénique est restée longtemps impuissante contre les ravages des fièvres palustres. Ce n'est qu'après la colonisation du Nouveau Monde par les Espagnols qu'un nouveau remède efficace, tiré d'un arbre de la montagne du Pérou, fut découvert.

Au xviie siècle, les jésuites du Pérou découvrent l'efficacité de l'« écorce des fièvres » contre les fièvres intermittentes. Ils amènent le remède au Vatican à Rome à partir de 1631, mais les mérites de l'écorce du Pérou sont longs à s'imposer. La reconnaissance de son efficacité ne se fit qu'une fois les bons dosages trouvés et les rois d'Angleterre et de France guéris par le remède secret (à base de quinquina) de l'apothicaire anglais Robert Talbor.

Plus d'info : fr.m.wikipedia.org