Après les révolutions artistiques des 19ème et 20ème siècle, les artistes se donnent toutes les libertés.

Dans les années 1950-1960, certains testent de nouvelles formes d’art.

Au lieu de continuer à représenter le mouvement, des créateurs décident de faire vraiment bouger leurs œuvres. On les appelle les artistes cinétiques, un terme qui signifie « lié au mouvement » en grec.

Pour cela, ils utilisent la force des éléments naturels (l’eau ou le vent par exemple) ou des petits moteurs comme dans la fontaine de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely.

Des peintres font participer le spectateur. Ils déforment des figures géométriques pour produire une « illusion d’optique » : en fonction de sa position ou de son déplacement, le public a l’impression que le tableau change d’aspect.

On parle dans ce cas d’art d’optique ou « op art ». Victor Vasarely et Yaacov Agam en sont les représentants.

Tous ces artistes veulent créer des œuvres accessibles à tous. Ils font appel aux sensations du public et à sa participation plutôt qu’à sa compréhension.

L’art cinétique rencontre encore plus de succès que d’autres tendances de l’art contemporain car il est plus facile à apprécier pour le grand public par exemple :

« Vega 200 » en 1968 en passant devant cette œuvre de Vasarely, le spectateur croit que les lignes se déforment : l’artiste créé l’illusion d’un mouvement.

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