Les Maoris de Nouvelle-Zélande (en maori de Nouvelle-Zélande : māori, prononcer /maːori/) sont des populations polynésiennes autochtones de Nouvelle-Zélande. Ils s'y seraient installés par vagues successives à partir du viiie siècle. Ils sont aujourd'hui plus de 740 000, soit environ 15 % de la population néo-zélandaise, auxquels il faut ajouter une diaspora de plus de 140 000 personnes dont une grande majorité vit en Australie.

Dans les légendes et les traditions orales, le mot māori distingue les êtres humains mortels des dieux et des esprits. Ce mot se retrouve dans les autres langues polynésiennes comme l’hawaïen ou le marquisien (Maoli), le tahitien (Maohi) et le maori des îles Cook, avec un sens identique. Les premiers visiteurs européens des îles de Nouvelle-Zélande (les « Pakehas » arrivés au xviiie siècle) ont désigné le peuple qu’ils y ont trouvé par des termes variés comme « indiens », « aborigènes », « natifs » ou encore « Néo-Zélandais ». C'est au contact de ces étrangers que ces populations ont commencé à se désigner d'abord sous le terme de tangata māori (« homme ordinaire, autochtone »), pour finalement ne garder que māori. En 1947, le Département des Affaires indigènes a été renommé Département des Affaires maories, consacrant ainsi la reconnaissance de ce terme. Dans la culture maorie, chaque tribu (iwi), chaque sous-tribu (hapu), chaque individu est doté d'un mana.

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