Les puces forment l'ordre des siphonaptères (Siphonaptera, du latin sipho « tube »), anciennement dénommés aphaniptères (Aphaniptera). Ce sont des insectes ptérygotes holométaboles, caractérisés entre autres par leurs pièces buccales conformées en un appareil piqueur-suceur. Elles sont ectoparasites : les puces actuelles infestent les mammifères (dont l'homme) et quelques oiseaux, et vivent du sang de leurs porteurs. Comme elles passent facilement d'un animal à l'autre, elles peuvent véhiculer diverses maladies animales, humaines ou zoonotiques. Elles sont aussi une source possible d'allergies.

La puce est particulièrement adaptée au saut : entre ses pattes arrière et son thorax se trouve une masse de résiline qui agit comme un puissant ressort, et lui permet de sauter jusqu'à 34 cm, soit près de 340 fois sa propre taille, en subissant une accélération de 140 g. La puce du rat peut être propulsée jusqu'à 450 km/h. D’après Gregory Sutton et Malcom Burrows, de l’université de Cambridge, qui ont pu observer les caractéristiques du saut à l'aide de caméras à haute vitesse, les puces prennent appui sur le bout des pattes arrière, et pas seulement sur la partie haute de la jambe.

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