En géotechnique, les limites d’Atterberg définissent à la fois les indicateurs qualifiant la plasticité d’un sol, mais aussi l’essai qui permet de définir ces indicateurs.

Selon le pourcentage d'humidité qu'ils contiennent, les sols très fins comme l'argile ou le silt présentent trois caractéristiques de plasticité possibles :

- État liquide à teneur en eau élevée : À ce niveau le sol se comporte de

manière similaire à celle d'un liquide. Il se répand lorsqu'on le déverse.

- État plastique : à ce niveau le sol possède une résistance au cisaillement

de faible intensité. Il se déforme facilement sous la moindre

contrainte et ces déformations sont généralement irréversibles.

- État solide : À ce niveau, le sol a le comportement d'un solide, l'application

d'un effort n'entraîne que de faibles déformations.

Les deux indicateurs qualifiant la plasticité des sols sont les suivants :

- La "limite de liquidité" : pourcentage d'humidité où le sol passe de l'état

plastique à l'état liquide.

- La "limite de plasticité" : pourcentage d'humidité où le sol passe de l'état

plastique à l'état solide.

En géotechnique ces indicateurs pris séparément donnent peu d'indication sur la nature des sols. La valeur recherchée consiste plutôt en " l'indice de plasticité" qui est l'écart entre ces deux valeurs. Entre 0 et 5 % le sol est dit "non plastique", alors qu'il est qualifié de "très plastique" lorsqu'il possède un indice de plasticité supérieure à 40%.

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