Cette expression signifie « vivre une situation très pénible ».

Au Moyen-Âge, une poire d’angoisse était un objet lié à la pratique de la torture alors très courante.

Bien souvent, lorsque le présumé coupable se faisait supplicier, il ne pouvait s’empêcher de hurler. Ainsi, pour étouffer les cris, les tortionnaires enfonçaient dans la bouche de leurs victimes « une poire d’angoisse ».

La « poire d’angoisse » permettait également, à elle seule, de torturer celui dans lequel on l’enfonçait par le “trou” duquel il avait péché, que ce soit la bouche, l’anus ou le vagin. En actionnant un ressort, la machine s’élargissait et accroissait son volume. Placée dans la bouche, elle étouffait les cris d’un supplicié ou baillonnait celui qu’on détroussait. Seul un serrurier pouvait retirer le terrible engin.

Cette machine terrible aurait deux créateurs possibles :

- Le Capitaine Gaucher qui servait au Luxembourg pendant la Ligue.

- Le Toulousain Palioly, chef d’une bande à Paris.

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