Aux termes de la loi, le mariage est ainsi qualifié de ”gris” lorsqu'un seul des deux époux à de réelles intentions matrimoniales.

Dans un mariage gris, l'un des époux trompe l'autre sur ses véritables sentiments et sur ses réelles intentions. Le mariage n'est en aucun cas motivé par le respect et l'amour, mais par la volonté d'obtenir de l'autre un avantage, en l'occurrence un titre de séjour ou la nationalité. On peut dès lors qualifier le mariage gris d'escroquerie.

Il ne faut pas confondre le mariage gris avec le mariage blanc, dans lequel cette fois les deux époux sont solidairement complices et contractent mariage pour protéger l'un des deux.

Le mariage gris est principalement réprimé par le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA). Des peines principales et complémentaires sont appliquées en cas de découverte du mariage gris.

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