Les changements de couleur du caméléon sont célèbres, à tel point que le terme générique qui désigne ces reptiles est devenu dans le langage courant synonyme de possibilité de se camoufler, de se fondre dans la masse, bref de passer inaperçu !

Les espèces de cette famille sont réputées pour avoir la possibilité d’aligner leur coloris sur celui du substrat, ce qui revient à dire qu’il prendra la couleur de votre voiture, ou de votre chemise, certains (naïfs) le croient même capable de reproduire les carreaux de la nappe sur laquelle vous venez de le poser. En dépit de ces croyances fortement ancrées, le caméléon ne change pas de couleur en application des règles du mimétisme, mais en fonction de ses états d’âme ou de la réaction de sa physiologie à certaines quantités de lumière voire aux variations de son environnement thermique.

Mais la possibilité de changer de couleur n’est pas le plus surprenant en soi, ce qui est remarquable c’est la manière dont cela se produit. Cette capacité étonnante, le caméléon la doit à des chromatophores, c’est-à-dire des cellules pigmentaires dermiques. Il en existe différentes formes toutes capables de produire une couleur. Soit, les chromatophores absorbent tous les rayons lumineux du spectre sauf un, soit, ils recèlent des cristaux qui agissent par diffraction. Chez le caméléon nous notons la présence de guanophores, ils contiennent de la guanine qui en diffractant la lumière produit des teintes iridescentes.

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