Le troisième cavalier, dont le cheval est noir paraît représenter la disette. Il porte une balance qui signifie l'évaluation et donc le prix atteint par les denrées les plus caractéristiques du monde méditerranéen antique : céréales, huile et vin. Les céréales atteignent un prix exorbitant, un denier correspondant au salaire journalier d'un ouvrier antique. Quant à l'huile et au vin, il est demandé au cavalier de les épargner, c'est-à-dire, d'après le verbe grec utilisé (adikein), de ne pas leur causer de tort, de ne pas s'en prendre à eux ; c'est pourquoi beaucoup y voient une allusion à un événement historique précis, difficile à déterminer.

Un commentateur grec ancien comme André de Césarée suppose de son côté que c'est parce que le vin et l'huile sont utilisés par les rites chrétiens.

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