Les Hasards heureux de l'escarpolette est une scène galante peinte par Jean Honoré Fragonard entre 1767 et 1769.

La réalisation de la toile a d'abord été confiée à Gabriel-François Doyen par François-David Bollioud de Saint-Julien (1713-1788), baron d'Argental et receveur général du Clergé, en ces termes : « Je désirerais que vous peignissiez madame (en montrant sa maîtresse) sur une escarpolette qu'un évêque mettrait en branle. (cet aspect anticlérical fit hésiter Fragonard, qui craignit d'éventuelles conséquences pour sa carrière et convainquit son client de remplacer l'évêque par un mari cocu.) Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant, et mieux même si vous voulez égayer davantage votre tableau. » Surpris qu'on s'adresse à lui pour un tel sujet, Doyen orienta le commanditaire vers Fragonard.

La scène est décrite par Pierre Cabanne, dans son ouvrage intitulé Fragonard, comme une « image de marivaudage badin».

Le tableau est exposé en permanence à Londres, à la Wallace Collection, depuis 1900.

Ce tableau est une œuvre très célèbre de l'artiste. Une jeune femme en robe rose se balance, dévoilant ses jambes à son amant et tournant le dos à son vieux mari dans l'ombre. C'est un tableau empreint d'une certaine légèreté et de frivolité. Ce tableau est caractéristique du mouvement rococo.

Plus d'info : fr.wikipedia.org