Chaque jour, environ un demi-litre d'eau est transporté de notre circulation sanguine à notre cerveau, pour devenir le liquide céphalo-rachidien, qui entoure et protège cet organe majeur.

Jusqu’alors, les scientifiques savaient qu’un mince tissu cérébral, le plexus choroïde, était impliqué dans ce processus, mais ignoraient comment l’eau parvenait à passer la barrière entre ce tissu et le sang. La communauté scientifique avait émis l’idée d’un phénomène d’osmose : les molécules d’eau s’infiltreraient à travers une membrane semi-perméable. Mais certaines études ont démontré qu’un transport osmotique ne suffisait pas à lui seul à maintenir le niveau de liquide céphalo-rachidien.

Désireux d’en savoir plus, des chercheurs de l’université de Copenhague ont donc mené une expérience sur des souris, qui leur a permis d’identifier un cotransporteur.

Pour ce faire, ils ont utilisé un modèle murin où les conditions nécessaires à l’osmose étaient absentes. En inhibant ce mode de transport de l’eau dans le cerveau des souris, les chercheurs ont découvert qu’un transporteur d’ions, appelé cotransporteur NKCC1, était responsable de la moitié de la production de liquide céphalo-rachidien.

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