Originaire de Chine, le ver à soie y était déjà élevé 2.700 ans avant J.-C. Les œufs furent importés en Inde, en Perse, dans diverses parties de l'Asie, et ce n'est qu'au VIe siècle qu'ils apparaissent à Constantinople ; ensuite on fit de l'élevage en Grèce, en Arabie, en Espagne, en Italie, et enfin en France, au XIIIe siècle.

Lyon commença à produire des soieries vers 1450. L'élevage du vers à soie connut son essor en Touraine du XVIe au XVIIIe siècle.

L'élevage des vers à soie se fait dans des magnaneries, du mot provençal magnan qui signifie : ver à soie. L'élevage comprend deux périodes : l'incubation de l'œuf et l'élevage de la chenille. La première période dure 11 jours pendant lesquels la température de l'étuve varie de 17° à 28° progressivement. Pendant les 3 derniers jours, l'éclosion est abondante, il faut alors placer sur les chenilles, de la feuille de mûrier coupée... pour nourrir la chenille dont c'est la nourriture exclusive. Trente grammes d'œufs donnent environ 50.000 chenilles qui produisent 40 kg de cocons frais et ont consommé environ 1 tonne de feuilles de mûrier !

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